Méditations sur la pierre philosophale de Lambspring

Méditations sur la pierre philosophale de Lambspring
Auteur(s) Patrick Paul
Éditeur La pierre philosophale
Date de parution 20150529
Code EAN 9782363530721
Rayon Livres
Alchimie
Alchimie

34.90 

Description

Méditations Sur La Pierre Philosophale De Lambspring

Pourquoi divulguer le sens profond d’un livre alors même que la tradition et l’auteur de ce livre insistent sur la nécessité du silence à son sujet ? Pourquoi tenter de favoriser la compréhension d’un texte de cette tradition hermétique et de rompre le silence normalement requis le concernant ?

Ce texte, dans notre projet, est fait partie d’une série d’ouvrages déjà publiés ou à venir qui ont pour vocation de redonner sens à des connaissances traditionnelles difficiles à appréhender de nos jours en leur redonnant leur intelligibilité première dans un langage contemporain.
Seront ainsi ultérieurement abordés, dans notre projet, quelques ouvrages commentant d’autres textes traditionnels par exemple celui des premiers versets du Livre de la Genèse biblique, du Perceval de Chrétien de Troyes , etc. L’idée est de montrer qu’existe, traversant l’espace et le temps et bien au-delà de la tradition occidentale proprement dite une vision de l’être humain qui est toujours la même en Occident comme en Orient.

Cette « invariance anthropologique » se réfère à la tradition polaire et primordiale ou encore à ce qui est communément appelé « philosophia perennis » (ou Prisca theologia, « antique théologie » à la Renaissance, dans le platonisme de Florence de Marsile Ficin et de Pic de la Mirandole), qui en son essence est donc transculturelle.
La langue de l’inconscient, comme « muthos », parole muette, est en son essence «imaginale» (pour reprendre le terme remarquable d’Henry Corbin). La création de cet intermonde en lequel, pour le reprendre encore, se spiritualise le corps et se corporalise l’esprit est à la racine de la communication de l´homme avec lui-même. Nous y reviendrons abondamment dans ce texte.
Négliger l’accès à cette langue, à ce « monde » et à ce « corps » stérilise a contrario toute forme d’atteinte de dimensions plus profondes en soi.