La Sedacina ou l’Oeuvre au crible 2 volumes – L’alchimie de Guillaume Sedacer, carme catalan de la fin du XIVème siècle

La Sedacina ou l'Oeuvre au crible 2 volumes - L'alchimie de Guillaume Sedacer, carme catalan de la fin du XIVème siècle
Auteur(s) Pascale Barthélemy
Éditeur ARCHE MILANO
Date de parution 01/01/2002
Code EAN 9788872522394
Rayon Livres
Alchimie
Alchimie

70.00 

Description

Sedacina (La) ou l’œuvre au crible. L’alchimie de Guillaume Sedacer, carme catalan de la fin du XIVe
siècle 
par Pascale BarthélemyPréface de Guy Beaujouan. Volume I : Étude et outils. Volume II : La Sedacina, édition critique et traduction, suivie du Liber alterquinus. Publié avec le concours du Centre National du Livre. 2002, 2 vol. grand in-8° de 400 et 496 pp., 10 pl.

 

« Dans l’excellente collection des Textes et travaux de Chrysopœia dirigée par la Société d’étude de l’histoire de l’alchimie, Pascale BARTHELEMY donne une impressionnante édition, traduction et étude de La Sedacina de GuillaumeSEDACER, carme catalan du XIVe
siècle, qui appartient encore à la science alchimique médiévale des XIIe
et XIIIe
siècles.
Le premier volume, près de quatre cents pages, est entièrement de présentation et s’achève par une bibliographie, un fort utile glossaire-index, un index des noms de lieux cités par Sedacer, des notices sur les alchimistes et textes alchimiques anonymes cités par Sedacer, un index des noms et des ouvrages anonymes cités dans l’ensemble de l’ouvrage, un index des manuscrits et quelques planches.
Le second volume, près de cinq cents pages, est d’édition critique et de traduction du manuscrit. Sedacer n’était pas un tenant de l’alchimie spirituelle ; dans la lignée des réceptaires médiévaux, son traité est surtout un représentant d’une alchimie pratique prolongée mentalement (ce qui expliquerait la présence de recettes “fantaisistes” aux côtés d’autres techniquement pertinentes) “sur le fond d’une foi profonde en la transmutation” dont il cherche “à transmettre le savoir alchimique non sans l’avoir passé au crible” (t. I, p. 175).
L’on saura gré à Pascale Barthélemy d’avoir ainsi passé, elle aussi, au crible d’une érudition discrète mais rigoureuse cette œuvre méconnue qui témoigne, à l’orée de la Renaissance, de la persistance d’une alchimie qui n’est ni tout à fait de la chimie (en témoignent notamment les développements sur la perfection de la matière, le souci de l’inspiration, le présupposé des correspondances) ni encore de l’alchimie symbolique. »