La Quête alchimique de R-A Schwaller de Lubicz

 La valeur de la science : Les Atomes. Du Poids atomique. Cristaux et systèmes cristallins. De la Chimie. »  – « Propos sur les travaux homéopathiques de Suhalila » et « L’homo-Alambicus de la doctrine » – « Rêverie à propos de Delphes » – « Les conférences de Louxor » – « Pour une mystique des nombres » – « Propos sur l’hermétisme » – « Semence et forme » – « Révélation osirienne et révélation christique » – « La symbolique et son caractère hiératique » + Addenda, annexes, bibliographie et index.
« N’ayant pas formé de véritable école, peu enclin à entretenir l’émulation de ses éventuels thuriféraires, par crainte d’une déformation de sa doctrine de base, mais ayant pourtant travaillé à sa propre légende, René Schwaller est resté réfractaire de son vivant à tout texte biographique le concernant, entretenant au sujet de sa vie et des sources de ses connaissances un flou artistique qui aura nui à l’établissement d’une critique solide de son œuvre.
« Passé au crible d’un certain regard, d’une nouvelle approche constructive, certains aspects de la doctrine générale de Schwaller de Lubicz méritaient d’être réhabilités de manière non exhaustive, mais dans un choix de textes significatifs. Mis en relief par notre appareil critique, ces textes rares ou inédits, s’échelonnant sur plus de cinquante ans, ont été pour ainsi dire redimensionnés selon la tessiture de leur époque respective… Différentes facettes d’une même écriture dans sa continuité renouvelée, par poussées successives, dont cette âme gothique en quête d’absolu, offrit en son temps l’émanence, dans le creuset de ses divers exils volontaires, en Suisse ou en Egypte.
« De nature vivante, prodigue et novatrice, la courbe initiatrice et initiatique d’une telle écriture et d’une telle pensée, bien que corrosive, ne pouvait être reconstituée qu’à l’aune des diverses contradictions, détours et illuminations propres à René Schwaller de Lubicz, dans les décombres d’un XX^e
siècle meurtri par l’omniprésence de la pensée discursive et la tyrannie du scientisme politique. »