OGM Homo sapiens
Auteur(s) | BLEUETTE DIOT |
Éditeur | BLEUETTE DIOT |
Date de parution | 12/005/2020 |
Code EAN | 9798645227586 |
Rayon | Livres Mystères Civilisations disparues |
Description
Si le processus d’évolution a permis un lent accroissement de la masse encéphalique, le bouleversement de la pensée humaine, survenu il y a 12.000 ans a été fulgurant à l’échelle du temps ! Tout aussi foudroyante a été la révolution intellectuelle et sociale du Néolithique. Alors comment expliquer ce sursaut brutal ? Ce bond décisif chez Homo sapiens est-il simplement le résultat de l’évolution par la sélection naturelle ? Les scientifiques ne voient évidemment aucune autre explication à la complexité du phénomène. Pourtant, cette transition brutale n’a aucune explication naturelle. De plus, notre histoire biologique est allée bien au-delà de la simple nécessité d’adaptation pour notre survie. Pourquoi ? Quelle finalité se trame derrière les mécanismes qui ont façonné l’homme moderne ? Faut-il assimiler le processus d’hominisation à un acte programmé à des fins de recherches scientifiques ?L’orang-outan a bifurqué du tronc commun de l’évolution il y a 14 millions d’années. La branche des gorilles s’est, quant à elle, différenciée il y a 10 millions d’années. Les chimpanzés ont suivi leur propre chemin évolutif il y a 7 millions d’années, période où débute précisément l’histoire évolutive de notre propre lignée. Voilà pourquoi, le séquençage du génome humain une fois achevé et publié, a été suivi de peu par celui du chimpanzé. À n’en point douter, il est notre plus proche parent encore vivant sur l’arbre phylogénétique. L’étude des séquences génomiques complètes de ces deux organismes permet aujourd’hui de faire des comparaisons intéressantes.Le crâne fossile de Toumaï, retrouvé au Tchad, est celui d’un préhumain, vieux de 6 à 7 millions d’années. Ce jeune hominidé vivait au commencement de notre histoire évolutive. Il ne s’agit plus d’un singe, car Toumaï a déjà adopté l’attitude bipède qui caractérise la grande famille humaine. Nous le savons grâce à l’emplacement du foramen magnum, qui a commencé à migrer vers le centre du plancher crânien. Sa colonne vertébrale est à l’aplomb de la tête, et non pas à l’arrière comme chez les primates, et tous les quadrupèdes en général. Les paléontologues sont fascinés par l’instant clé où les primates ont divergé du tronc commun pour former deux groupes bien distincts : les singes d’un côté, les hominiens de l’autre. Car c’est à partir de ce moment, ô combien mystérieux, que nos ancêtres primitifs se sont redressés et ont adopté la bipédie permanente.Alors que s’est-il passé à ce moment clé ? Pourquoi les hominidés ont-ils emprunté une voie si différente ? Les outils modernes de la génétique nous ouvrent désormais de nouveaux champs d’investigations.
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