Occultisme ou ésotérisme ?

Vouloir définir ce qu’est l’Occultisme n’est-ce pas une gageure ? Comment bien parler de ce qui est secret, ce qui par définition est caché, obscur ? Comment commenter ce qui est au-delà de l’entendement ? L’irrationnel peut-il se circonscrire ? Peut-on avoir une approche rationnelle de ce monde fermé qui répond à une attitude d’esprit particulière, à un mode de la connaissance fort différent de l’approche scientifique ? A notre époque nous avons peur des mots, nous voulons leur donner un autre sens, nous les modifions en les altérant.
Cherchons objectivement à cerner ce que représente l’occultisme. N’ayons pas une attitude méprisante, d’autant qu’à notre époque, l’observation, l’expérimentation, veulent définir ces phénomènes admis, contrôlés aussi bien en Extrême-Orient qu’en Amérique du Sud, et d’une manière générale dans les antiques civilisations. Il faut préciser que la magie est la profonde recherche de l’homme ; cette connaissance intérieure ne permet plus d’évoquer une magie blanche, une magie noire.
L’être qui s’élève à la conception magique, qui prend conscience de ce domaine, qui analyse les lois d’évolution rencontre le sacré, la théurgie ; sa pensée spirituelle lui fait dépasser les étroites limites d’un matérialisme terrestre…