Les écritures magiques – Aux sources du Registre des 2400 noms d’anges et d’archanges de Martines de Pasqually

Les écritures magiques - Aux sources du Registre des 2400 noms d'anges et d'archanges de Martines de Pasqually
Auteur(s) Gilles Le Pape
Éditeur ARCHE MILANO
Date de parution 01/01/2006
Code EAN 9788872522790
Rayon Livres
Spiritualité et religions
Angéologie - Saints

29.00 

Description

Un des fondements de la forme de pensée dite ‘ésotérisme’ est la loi des semblables. Elle fait appel à l’analogie pour expliquer le rapport étroit qui existe entre le macrocosme et le microcosme. « Ce qui est en haut est comme ce qui  est en bas », par ces mots, la Table d’Émeraude souligne les liens vitaux qui unissent les choses de l’en-deçà et de l’au-delà, les rapports entre le créé et l’incréé, pour « faire des miracles d’une chose ». La communication entre ces deux mondes, induite par la règle des correspondances, trouve dans la théurgie l’une de ses formes privilégiées. Le contact angélique recherché trouve ici son chemin et son outil : les écritures magiques.
L’ange et l’homme ne cohabitent pas, mais utilisent rituels et symboles, à savoir des écritures magiques, pour bâtir en un acte unifiant, la relation entre mésocosme et microcosme. C’est du signe tracé par le mage que résulte la manifestation céleste ; le symbole et le résultat attendu de l’opération magique sont intimement liés. Plus qu’un simple lien, le signe ou le caractère est un ‘médium’ qui est à la fois la porte et la barrière qu’il faut franchir pour entrer dans le monde surcéleste. La connaissance de ces écritures magiques est indispen-sable au mage pour l’accomplissement de ses desseins.
Cet ouvrage est une enquête qui prend ses racines au IIIe
siècle A. D., alors que les Grecs manient déjà la doctrine des signatures entre les astres, la nature et l’homme, à Martines de Pasqually au siècle des Lumières. C’est en parcourant les écrits de J. Trithème, H. C. Agrippa, Paracelse, G. Postel, J. Dee, J. Gaffarel, A. Kircher et nombreux autres que se dessine la toile de fond, notamment pour la période qui va du XVe
au XVIIIe
siècle. Le suivi du tracé de ces écritures en Islam, la revisite du monde angélique et de la talismanie, tout autant que les rapports entre stéganographie et écritures magiques, vont parachever cette description du paysage magique dans lequel évoluent ces écritures.
Parmi les différentes formes ou familles d’écritures magiques qui lient les deux mondes matériel et spirituel, la plus importante, au dessin baroque, sert de fil d’Ariane. Elle est connue sous le nom générique d’écriture ‘à lunette’ ou bouletée.
Ces caractères bouletés sont largement utilisés dans le Registre des 2400 noms, ce remarquable dictionnaire théurgiqu