Le mystère de l’Église intérieure

Le mystère de l'Église intérieure
Auteur(s) Jean-Marc Vivenza
Éditeur La pierre philosophale
Date de parution 20160414
Code EAN 9782363530356
Rayon Livres
Sociétés initiatiques
Franc-maçonnerie

34.50 

Description

Faire « naître Dieu en nous » est la question qui représente le « cœur » même de l’élément le plus intime, le plus fondamental de la pensée théosophique, l’idée fondatrice de la perspective illuministe et mystique de la pensée deLouis-Claude de Saint-Martin (1743-1803), dit le « Philosophe Inconnu », disciple de Martinès de Pasqually (+ 1774), qui se mit ensuite à l’école de Jacob Boehme (1575-1624), ce dernier lui ayant révélé que le vide originaire, qu’il faut traverser et endurer, est un « Néant » dans la plénitude abyssale de l’Absolu, connaissance qui participe, incontestablement, du « mystère » secret propre à la Divinité.

Ce secret représente le « dépôt primitif de toutes les révélations », en lien avec ce qui provoqua la chute des anges, puis celle de l’homme, ainsi que les conditions qui permettront que puisse advenir, lorsque les temps seront accomplis, la « réintégration universelle », mais dont les éléments ultimes, les lumières les plus sublimes, portent en réalité sur la génération de la Divinité, ce en quoi consiste le « Grand mystère » (Mysterium magnum), qui est celui de la « naissance de Dieu en nous », par un processus absolument saisissant relevant des plus hautes régions de « l’Esprit », ouvrant sur une dimension proprement métaphysique, car l’ordre au sein duquel se situe cet « engendrement divin », est celui où « l’Être » et le « Non-être », « l’Absolu » et le « Néant », entretiennent depuis toujours, un rapport étroit, ceci ayant pour conséquence de placer l’âme au centre d’un enjeu « ontologique » extraordinaire.

Si « Dieu » reste inconnu aux yeux du monde, c’est qu’il n’est pas un « objet », une entité indépendante de nous. Cependant, pour savoir ce qui se cache derrière ce que l’on désigne comme étant « Dieu », il est nécessaire de modifier, entièrement, notre vision des choses, de s’ouvrir, par un changement de « conversion » – une authentique « métanoïa » (mετάνοια) -, à ce qui est caché en nous, à l’intérieur, dans ce « fonds » qui est un « abîme transcendant ». Dieu reste inconnaissable, puisqu’il est radicalement impossible de le connaître sans le faire « naître » en notre interne, naissance par laquelle Dieu et l’âme deviennent une seule et même substance, et s’unissent, éternellement, en un identique « Mystère » suressentiel.