Le Chemin d’Hénoch – Essai sur la présence de la mystique juive dans les grades de perfection du Rite écossais ancien et accepté

Le Chemin d'Hénoch - Essai sur la présence de la mystique juive dans les grades de perfection du Rite écossais ancien et accepté - Grand Format Jean-Pierre Casimir
Auteur(s) Jean-Pierre Casimir
Éditeur Cépaduès
Date de parution 31/08/2023
Code EAN 9782364938182
Rayon Livres
Sociétés initiatiques
Franc-maçonnerie

27.00 

Description

Cet essai consacré à la présence de la pensée mystique juive dans les grades de perfection du Rite Ecossais Ancien et Accepté, se propose non seulement d’en repérer les manifestations dans les différents degrés du Rite, mais aussi de saisir le processus historique par lequel celles-ci virent le jour, comme d’en circonscrire l’apport à la tradition initiatique de la maçonnerie écossaise. Ainsi, le patriarche Hénoch, personnage aujourd’hui central du degré de Royale Arche, était-il absent des premières légendes de ce même degré.
Où et quand le patriarche légendaire est-il apparu la première fois dans les rituels maçonniques ? L’investigation est donc menée pour tenter d’en déterminer le moment et les circonstances. Il arrive aussi que les rituels prennent de temps à autre, des chemins de traverse avant de se recentrer au cœur de la tradition. Ainsi, au début des années 1920, une nouvelle légende, celle dite «des rois mages», censée exprimer la quintessence de la kabbale, se substitua à la légende initiale.
Pour tenter d’en apprécier la pertinence, l’auteur passe la légende au crible de la kabbale. Les autres degrés du Rite de Perfection sont pareillement évoqués en veillant à rendre abordable la pensée mystique juive. Un tel projet supposait préalablement d’en rappeler les principes majeurs à travers notamment le Zohar et les œuvres de l’école de Safed. Pour compléter cet aperçu et pour lever les malentendus que cette pensée a pu quelquefois susciter, il se recommandait, d’une part, de la confronter à d’autres spiritualités telles que la gnose ou le panthéisme, et d’autre part, de la situer dans le prolongement immédiat de sa deuxième grande source d’inspiration après la Bible, à savoir le Talmud.