La symbolique animale dans les églises romanes
Auteur(s) | Joseph Caccamo |
Éditeur | DU COSMOGONE |
Date de parution | 31/10/2020 |
Code EAN | 9782810302802 |
Rayon | Livres Sciences Géométrie sacrée Sociétés initiatiques Symbolisme |
29.50 €
Description
L’art roman est surtout célèbre par ses innombrables représentations de personnages et d’animaux de toute sorte, réels ou imaginaires. On reste en effet confondu devant l’incroyable foisonnement de ces dernières, animaux ou personnages hybrides, qui défient et devant lesquels les plus grands spécialistes restent souvent très perplexes. Si bien que nul ne conteste aujourd’hui que les constructeurs et autres « maçons » aient pu rester en contact direct avec des traditions parallèles au christianisme et qu’il en est résulté une sorte de syncrétisme religieux et culturel.
Comme dans les sociétés antiques, la magie et le merveilleux sont toujours très liés à la nature. Les animaux appartiennent à cet univers sauvage qui échappe à la raison des hommes et qui est encore dirigé par des forces mystérieuses. A ce titre, eux-aussi possèdent une forme de magie, eux-aussi peuvent être un lien entre le monde des humains et le monde féerique. Depuis l’art pariétal du paléolithique supérieur, l’homme, a toujours eu besoin, à travers l’animal, « d’exorciser ses peurs, de transférer dans les créatures ses qualités et ses défauts, ses forces et ses carences, sa volonté aussi de dominer.
L’animal, au delà de son rôle nourricier, est devenu un grand miroir allégorique de la race humaine ». De sorte que l’on peut dire que « le symbolisme animal reflète non pas les animaux, mais l’idée que s’en fait l’homme et, peut-être en définitive, l’idée qu’il se fait de lui-même. » Et c’est justement de cette pédagogie que va s’emparer l’art roman en utilisant non seulement le message biblique de la création mais encore tout l’apport antique et contemporain qu’il a modelé pour nous donner son message d’évolution spirituelle.
Jamais un art n’aura illustré autant que l’art roman ces « correspondances », au sens baudelairien, entre l’homme et l’animal.
Comme dans les sociétés antiques, la magie et le merveilleux sont toujours très liés à la nature. Les animaux appartiennent à cet univers sauvage qui échappe à la raison des hommes et qui est encore dirigé par des forces mystérieuses. A ce titre, eux-aussi possèdent une forme de magie, eux-aussi peuvent être un lien entre le monde des humains et le monde féerique. Depuis l’art pariétal du paléolithique supérieur, l’homme, a toujours eu besoin, à travers l’animal, « d’exorciser ses peurs, de transférer dans les créatures ses qualités et ses défauts, ses forces et ses carences, sa volonté aussi de dominer.
L’animal, au delà de son rôle nourricier, est devenu un grand miroir allégorique de la race humaine ». De sorte que l’on peut dire que « le symbolisme animal reflète non pas les animaux, mais l’idée que s’en fait l’homme et, peut-être en définitive, l’idée qu’il se fait de lui-même. » Et c’est justement de cette pédagogie que va s’emparer l’art roman en utilisant non seulement le message biblique de la création mais encore tout l’apport antique et contemporain qu’il a modelé pour nous donner son message d’évolution spirituelle.
Jamais un art n’aura illustré autant que l’art roman ces « correspondances », au sens baudelairien, entre l’homme et l’animal.
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