La Commune de Paris – Mars-Juin 1871, la Franc-Maçonnerie déchirée
Auteur(s) | André COMBES |
Éditeur | DERVY |
Date de parution | 30/06/2014 |
Code EAN | 9791024200477 |
Rayon | Livres Sociétés initiatiques Franc-maçonnerie |
24.00 €
Description
La Commune ne sera officiellement célébrée par le Grand Orient qu’en 1971 à l’occasion du centenaire. Plusieurs milliers de Maçons et de Maçonnes (notamment de la loge Louise Michel) se rendirent au Père-Lachaise. Il y eût bien deux courants maçonniques en 1871. Le premier est d’emblée ou progressivement favorable à la Commune ; le second reste jusqu’au bout conciliateur et déplore l’échec des négociations et la poursuite de luttes fratricides sous l’œil des Prussiens. Les maçons pro-versaillais sont restés silencieux.
Après la défaite, alors que la presse s’en prend aux « incendiaires » et aux fusilleurs d’otages, la maçonnerie se fait prudente et ses dirigeants désavouent solennellement les « frères » qui se sont compromis dans l’insurrection. Bien qu’accusés d’avoir été des « fanatiques », ils ne subissent pas de sanctions. La maçonnerie des années 1880 veut, semble-t-il, occulter ce que furent ces « discordes civiles » afin de mobiliser tous les « frères » pour la défense de la République puis pour la bataille scolaire.
Les communards ont cependant été bien accueillis à leur retour dans leurs loges. Le souvenir de la Commune, devenu mythique, ne sera glorifié que dans les années 1900, en particulier par ses «anciens combattants» ; puis en 1971.
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