La Franc-maçonnerie swedenborgienne

La Franc-maçonnerie swedenborgienne
Auteur(s) Serge Caillet
Éditeur DE LA TARENTE
Date de parution 01/11/2015
Code EAN 9782916280243
Rayon Livres
Sociétés initiatiques
Franc-maçonnerie

25.00 

Description

Au tout début du XXe siècle, Papus (le Dr Gérard Encausse) édifie à Paris un temple maçonnique singulier, sous le titre distinctif INRI, administré par une Grande Loge swedenborgienne de France. On y pratique le rite primitif et originel, dit rite swedenborgien, dont l’Anglais John Yarker, grand hiérophante du rite de Memphis-Misraïm, assume également la grande maîtrise générale. Papus, jusqu’en 1916, puis Téder (Charles Détré), jusqu’en 1918, seront les grands maîtres successifs de la Grande Loge swedenborgienne de France qui ne leur survivra pas.

Réservé aux maîtres maçons, le rite primitif et originel comprend trois hauts grades : Illuminé franc-maçon ou Frère vert, Sublime franc-maçon ou Frère bleu et Parfait franc-maçon ou Frère rouge. Leurs rituels, riches en détails symboliques, ont été traduits de l’anglais par Téder. Serge Caillet les tire aujourd’hui de l’oubli, d’après le manuscrit conservé à la Bibliothèque municipale de Lyon.

Dans son étude liminaire, Serge Caillet nous conte la « petite histoire du rite swedenborgien ». Il y rappelle l’influence d’Emanuel Swedenborg sur les maçons illuministes de la fin du XVIIIe siècle, comme Benedict Chastanier et le marquis de Thomé. D’autres, comme le théosophe d’Avignon Antoine-Joseph Pernéty ou le théurge inconnu Martines de Pasqually ont été injustement accrochés dans l’arbre généalogique du rite primitif et originel, fondé par un certain Samuel Beswick au XIXe siècle.

Ces rituels, publiés pour la première fois en langue française, sont un témoin essentiel de la franc-maçonnerie swedenborgienne, qui participa du grand mouvement occultiste de la Belle Epoque.