Vous avez dit… Léo Taxil ? – Vrai fumiste et faux frère !

« Le Crapouillot » a consacré son dossier n°37 de l’hiver 1975 aux « Escrocs ». Des « escroqueries financières » à la location du « Colisée », en passant par la vente de la Tour Eiffel en pièces détachées » et celle des « Os de Mussolini », une place toute particulière y est réservée à Léo Taxil (1854-1907). C’est un fait que cet auteur prolifique, oh combien, a pu pendant près de 20 ans escroquer ses innombrables lecteurs, les anticléricaux d’abord puis ensuite les antimaçonniques.
Le 19 Avril 1897 Taxil a déclaré en public :  » On devient cuisinier mais on naît rôtisseur. La perfection dans la science de rôtir ne s’apprend pas. Il en est, je crois, de même pour la fumisterie : On naît fumiste. » Peut-on mieux définir Léo Taxil que par ce terme qu’il s’attribue lui-même avec tant de lucidité ? Il fut indubitablement un Fumiste, un mystificateur…diabolique ! Après des années passées à tirer à boulets rouges sur l’église catholique, Taxil, changeant son fusil d’épaule (!) prit pour cible la Franc-Maçonnerie ! Ainsi naquit, entre autres, « Le Diable au XIXe » siècle » livre de chevet de tout apprenti…
fumiste. C’est cette fumisterie, toutes les fumisteries de cet énergumène que Bernard Muracciole a décidé de dévoiler dans ce volume. Notre auteur s’est également intéressé au  » Frère » qui après avoir assisté, en tout et pour tout à trois réunions maçonniques en huit mois, a réussi à tenir en haleine pendant douze ans des centaines de milliers de lecteurs en inventant une kyrielle de calembredaines sur la Franc-Maçonnerie.
Le lecteur va pouvoir ainsi suivre pas à pas le déroulement du procès maçonnique à l’issue duquel Léo Taxil fut exclu du Grand Orient de France. Grâce à ses nombreuses annotations, ses illustrations et ses photocopies originales ce livre permet de mieux appréhender la Franc-Maçonnerie tant au XIXe siècle qu’à notre époque.