Memento 12e Degré – Grand Maitre Architecte

Mémento 12e degré du REAA - Grand Maître Architecte
Auteur(s) Pierre Pelle le Croi
Éditeur NUMERILIVRE
Date de parution 01/02/2017
Code EAN 9782366321487
Rayon Livres
Sociétés initiatiques
Franc-maçonnerie

18.00 

Description

Interpolé à l’“Ancienne Maîtrise” au milieu du XVIIIème siècle, le 12èmedegré de Grand Maître Architecte est un grade de synthèse (du 1erau 11èmedegré) et d’équilibre avant une réorientation de notre démarche spirituelle : celle des 13èmeet 14ème degrés de la « Voûte Sacrée ». Mais il est bien plus encore ; car, en sa qualité de grade intermédiaire entre les « degrés de la Connaissance » (qui nous ont fait tourner nos regards vers le Ciel) et les « degrés de la Voûte Sacrée » (qui nous font revenir à notre Terre, à la manière de « VITRIOL », pour y construire le Saint des Saints de notre temple intérieur et y trouver la présence du divin), il ouvre la voie d’une véritable métamorphose spirituelle qui repose sur le libre arbitre, la volonté, la loi morale, l’éthique, l’excellence de la vertu, la foi en notre capacité à percer les arcanes de l’inconnu, de l’invisible, de l’intemporel et de l’infini.

La « Boulomie », ce « lieu où l’on veut » (reprendre le chantier) est donc le lieu d’une élévation ontologique (que symbolise le troisième étage du temple). Le symbole du cercle et de la circonférence représente l’esprit humain et le champ de ses connaissances. La « Mathématique » s’entend comme « Philosophie », c’est-à-dire « la lumière jetée par l’esprit humain sur les choses de la nature ». Quant à l’ « étui », qui a pour étymologie le latin « studium », c’est « l’application à l’étude ». Dans ce contexte, les outils de l’étui de mathématiques sont les symboles opératifs, i.e. les moyens qui servent à l’instruction des néophytes dans le cadre de l’école d’architecture (de soi) qu’est la franc-maçonnerie : ils vont nous permettre de passer du plan au volume, de nous élever du microcosme au macrocosme, de la Terre au Ciel et de la matière à l’esprit. Ils guident le Grand Maître Architecte dans la taille de sa vie, dans l’ajustement et le jointement des pierres de son temple intérieur, dans la divine proportion de ses mensurations, dans l’aplomb de son existence et la droiture de son élévation, dans les travaux lents et patients de la construction (ou plutôt : de la re-construction) de son être. Ainsi, œuvrer sous le sceau divin de la spiritualité, c’est accueillir, recevoir puis reproduire au plan humain, sur sa planche à tracer, les lumières de l’esprit que le Grand Maître, l’Architecte de l’Univers, a répandues sur nous ; car pour l’homme, terminer le troisième étage de la construction, de sa construction personnelle, c’est parfaire la troisième partie de son être, celle qui est la plus élevée : « Le Plan de la Maçonnerie, c’est la compréhension, par le jeu de l’intelligence, de l’œuvre du Grand Architecte de l’Univers, c’est-à-dire la construction en nous d’un Temple à sa mesure et à sa gloire », dit le rituel. Il nous est donc demandé de « retrouver l’étincelle divine qui est en nous », dans notre âme… mais alors, c’est vers le bas et non plus vers le haut qu’il faut chercher. Étrange ! Le mystère s’épaissit. Notre quête se poursuit. Et notre enquête aussi…