Le Livre Jaune N°04 – 2012
Auteur(s) | Claudia Boucher |
Éditeur | Editions Maçonniques |
Date de parution | 2012 |
Code EAN | 9782352131403 |
Rayon | Livres Sociétés initiatiques Franc-maçonnerie |
29.00 €
Description
Les rites de la Maçonnerie des Dames sont nombreux et variés. Un bref aperçu des autres rites : Le Rite Moderne d’Adoption, malgré son titre, remonte au XVIIIème siècle.
Le « RITE MODERNE D’ADOPTION » était pratiqué en cinq grades : 1er degré, Apprentie – 2ème degré, Compagnonne – 3ème degré, Maîtresse – 4ème degré, Maîtresse Parfaite – 5ème degré, Sublime Écossaise.
Le « RITE ÉCOSSAIS D’ADOPTION » est pratiqué en dix grades : 1er degré, Apprentie (comme au Rite Moderne d’Adoption) – 2ème degré, Compagnonne (comme au Rite Moderne d’Adoption) – 3ème degré, Maîtresse (comme au Rite Moderne d’Adoption) – 4ème degré, Maîtresse Parfaite (comme au Rite M: . : d’Adoption) – 5ème degré, Élue – 6ème degré, Écossaise (correspond à celui de Rose‑Croix) – 7ème degré, Sublime Écossaise (comme au Rite M:×: d’Adoption) – 8ème degré, Chevalière de la Colombe – 9ème degré, Chevalière de la Bienfaisance – 10ème degré, Princesse de la Couronne.
Les autres rites pratiqués, étaient ceux-ci : Le Rite Égyptien dit de Cagliostro – Le Rite du Mont Thabor ou des Sœurs Écossaises – Le Rite Palladique, Compagnies de Pénélope ou Palladium des Dames – Le Rite des Mopses – Le Rite de la Félicité – Le Rite des Fendeurs et des Fendeuses (particulier à la Maçonnerie Forestière) – Rite Androgyne de Venus.
(Tous ces rites, y compris le Rite dit Moderne, étaient pratiqués par des Ateliers d’Adoption.)
Il s’agit bien dans cet ouvrage, publié par les Éditions Maçonniques et concernant les Loges d’adoption, de rituels et cérémonies pouvant paraître déroutants, mais pratiqués au XVIIIème et XIXème Siècle par les femmes maçonnes en France et en Europe.
Ces documents que l’on doit aborder avec beaucoup de circonspection, proviennent de différents fonds y compris de sources antimaçonniques, toujours prêtes à discréditer la confrérie en général, et bien sûr à ridiculiser l’engagement des femmes en Franc-Maçonnerie.
Il était bon de le préciser. Si de nos jours ces rituels sont tombés en désuétude, ils offrent cependant un grand intérêt lorsqu’on les compare à ceux employés par les maçons au cours de cette même période. D’autres Sœurs connaissaient les rituels plus classiques de la maçonnerie universelle, comme l’atteste cette gravure d’une maçonne en grande tenue de l’Arche Royale, présentée dans un dictionnaire maçonnique récemment paru.
Aujourd’hui les femmes sont nombreuses en Franc-Maçonnerie. Elles y ont leur place, comme cela est normal, dans toute société soucieuse de justice et de liberté. Les sœurs enrichissent incontestablement la connaissance des frères par leur approche féminine des enjeux philosophiques…
Les Obédiences mixtes ou féminines travaillent les différents rituels en vigueur ; que ce soit le Rite Écossais Ancien et Accepté, le rite de Memphis-Misraïm, le Rite Français, le Rite Écossais Rectifié, le Rite Émulation ou Anglais ancien. De Marie-Thérèse Louise de SAVOIE-CARIGNAN, princesse de Lamballe, amie et surintendante de la Maison de la reine Marie-Antoinette, Grande Maîtresse de toutes les Loges écossaises féminines de France, à Maria DERAISME de la loge « Les Libres Penseurs à l’orient du Pecq et co-fondatrice du Droit Humain, la Franc-Maçonnerie féminine ou mixte est toujours restée bien présente aux côtés des autres Obédiences masculines et continue à se développer harmonieusement avec force et vigueur.
Le combat des femmes Maçonnes et des femmes tout court, a pourtant été rude et le reste encore, envers des mentalités rétrogrades que l’on peut qualifier d’une autre époque, que ce soit dans le monde profane ou initiatique. Nous en voulons pour preuve ces deux discours de la première moitié du XIXème siècle tirés des tomes 1 et 2 du « Manuel des Francs-Maçons » de Bazot. Imprimé chez Bellemain, rue Saint-Denis à Paris en 1836.
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